Le présent article porte sur la place de l’Hôtel-de-Ville de Trois-Rivières. Projet conçu à la fin des années 1960 au moment où la profession d’urbaniste est en plein essor au Québec, il incarne les nouveaux schémas d’implantation issus du fonctionnalisme moderne, tant dans les anciennes villes que les nouvelles. La construction d’édifices municipaux régie par le concept du centre civique ou du cœur de la cité sous-tend ce projet. Il a aussi été le thème central du 8e Congrès international d’architecture moderne (CIAM) dont la figure marquante, José Lluis Sert, était un proche collaborateur de Le Corbusier. Il sera plus spécifiquement question ici du travail de rénovation urbaine effectuée dans le cœur de cette cité historique en remplacement des édifices municipaux ne répondant plus aux nouveaux besoins d’une ville moderne.
Soraya Bassil
Au Québec, l’industrialisation, l’urbanisation et la révolution des transports s’accompagnent de périodes de réorganisation importantes des structures municipales ; l’une au tournant du XXe siècle, l’autre au retour de la Seconde Guerre mondiale. De tout temps, la volonté des élus d’assainir et d’embellir leur ville passe par la construction d’édifices municipaux tout désignés pour rehausser la qualité du paysage urbain. Durant les années 1960, un nouvel enjeu devient central, celui du bien-être des citoyens. Ainsi s’ajoutent aux typologies municipales préexistantes – notamment la caserne de pompiers, le poste de police, l’hôtel de ville, la halle de marché – celles répondant à notre société de consommation et de divertissement, dont l’aréna, le centre sportif et la Maison de la culture.
Les idées à l’origine de la réalisation du projet trifluvien s’apparentent à celles d’ambitieux projets canadiens ou américains comme le centre civique de Toronto (1961-1965) ou l’Empire State Plaza d’Albany (1959-1976), mais l’échelle humaine du projet serait plutôt comparable à d’autres projets régionaux, par exemple ceux de Chomedey (Laval) et d’Asbestos.
Afin d’en comprendre la signification pour l’histoire du Québec moderne, il faut, dans un premier temps, clarifier la chronologie du projet et étudier les résultats obtenus et, dans un second temps, discuter de la réception et de l’appropriation des lieux.
Chronologie d’un projet
{loadposition mosaique_horizontaleTR}Cet héritage moderne qui a marqué le paysage trifluvien se situe à la convergence d’influences tant locales et nationales qu’internationales dont les acteurs sont les élus municipaux, les invités de renom, les urbanistes et les architectes.
Le projet s’est amorcé durant le remaniement du schéma urbain de la cité de Trois-Rivières réalisé entre 1958 et 1968 sous la direction de Georges Robert et de Benoît-J. Bégin, urbanistes pionniers de la profession au Québec . Au fait des concepts hérités du 8e CIAM, ils proposaient dès 1961 de réorganiser le cœur de la ville par l’implantation de nouveaux édifices municipaux autour du parc Champlain.
Suivant cet élan, le comité de construction, formé du maire Gérard Dufresne (1963-1966), du trésorier Roger Lord et de l’urbaniste en chef André Laneuville, proposa la construction d’un centre culturel à titre de « monument emblématique du 100e anniversaire de la Confédération de 1967 » et la construction d’un nouvel hôtel de ville. Les bureaux Denoncourt et Denoncourt ainsi que Leclerc et Villemure furent engagés pour les deux projets, alors distincts. Au début de 1964, un premier appui de taille de la part de la Commission canadienne du centenaire de la Confédération canadienne allait permettre la concrétisation du projet de centre culturel.
Durant les années 1960, plusieurs événements urbanistiques de calibre international eurent lieu. Ils furent l’occasion de faire venir des sommités tels André Wogenscky en février 1963 et en novembre 1964, ainsi que Georges Candilis en novembre 1965, tous deux proches collaborateurs de Le Corbusier.
En 1964, Wogenscky suggéra, tout comme les urbanistes trifluviens, de maintenir et de revivifier le cœur de la ville et d’y installer les institutions utiles à l’ensemble de la communauté où le centre civique joue le rôle central de « carrefour des échanges ». Il profita de son voyage pour rencontrer l’administration municipale avec qui il tint le même discours. L’architecte Jean-Claude Leclerc, diplômé de l’Université McGill (1960), fit sa rencontre en 1963 et sur ses bases germèrent des liens d’amitié.
Au même moment, le conseil municipal posait un premier geste, créant un véritable centre civique en décrétant « zone de rénovation urbaine » une partie du centre-ville. Le projet fut officiellement entériné par le Conseil de ville et dévoilé les 11 et 12 janvier 1965.
Le travail des architectes allait s’amorcer sur les bases du schéma d’implantation des urbanistes. L’architecte Jean-Claude Leclerc assurerait la conception du projet, l’architecte Maurice Denoncourt la surveillance du chantier et l’architecte paysagiste Georges Daudelin la planification de la place de l’Hôtel-de-Ville et le réaménagement du parc Champlain.
Cette rénovation urbaine entraîna au cœur de Trois-Rivières des démolitions, dont celle de l’ancien hôtel de ville de 1908, afin de procéder à un remembrement qui permettrait de créer le centre civique, lieu porteur de la personnalité de la ville où se déroulerait la vie collective des citadins. Il fallait concentrer dans le cœur de la ville les activités commerciales, sociales et culturelles tout en accordant la priorité aux piétons et rétablir de véritables valeurs humaines émanant du concept urbain et architectural en parfaite harmonie avec l’environnement.
La réalisation initiale
L’îlot consolidé par la fermeture des tronçons des rues Champlain et Radisson est compris dans l’axe nord-sud entre la rue commerciale des Forges et la rue Bonaventure où se situe la cathédrale de Trois-Rivières, ainsi que dans l’axe est-ouest entre les rues Hart et Royale où sont érigés des immeubles d’appartements ainsi que des édifices commerciaux, dont la tour de la Place Royale. Sur la parcelle sud-est de l’îlot, on conserva le cinéma Capitol (aujourd’hui salle J.-Antonio-Thompson) et des édifices commerciaux mis en valeur par le plan d’implantation. Les percées visuelles des anciens tronçons de rue devenus des allées piétonnières permettent d’unir le centre civique au tissu ancien.
Le centre civique comporte un stationnement souterrain, un hôtel de ville, un centre culturel, une place publique et un parc. Au cœur de l’îlot, les édifices modernes disposés de part et d’autre de l’allée piétonnière nord-sud formaient de grands volumes asymétriques créant des décrochés et des porte-à-faux. Cette architecture-sculpture proposait des jeux d’ouverture et de fermeture, d’opacité et de transparence, de pleins et de vides, d’ombre et de lumière, voire de « lisse » et de texture.
Ces deux volumes de trois étages s’articulaient autour d’un véritable « foyer des rassemblements extérieurs » composé d’un parc urbain « végétal » et d’une place publique « minérale » parachevée d’une fontaine au bassin rectiligne et d’un amphithéâtre à gradins. Des volées d’escaliers et des rampes qui partaient de l’esplanade bétonnée donnaient accès aux niveaux du parc, des rues avoisinantes et du stationnement.
Réception et appropriation, d’hier à aujourd’hui
La réussite de l’entreprise fut confirmée par l’obtention du prix Vincent Massey pour l’excellence dans l’environnement urbain au Canada en décembre 1971. Elle témoignait du succès de la ville à se doter d’un cœur qui soit celui de toute la collectivité ; d’avoir réalisé un réaménagement urbain remarquable au profit des arts, de la culture, du commerce et de l’administration municipale.
Bien que le centre civique fut et reste encore l’un des lieux de rencontres les plus importants de la ville et que plusieurs auteurs passés et présents en évoquent les qualités, on peut se demander si ce qui en faisait la richesse en 1971 est encore présent aujourd’hui. En effet, à partir de 1985, puis après les fusions municipales entamées en 2001, plusieurs interventions vont progressivement modifier une des valeurs de cet ensemble : son implantation et le rapport des bâtiments entre eux, ce qui laisse présager une méconnaissance de l’héritage moderne, mais également une idéologie passéiste montante.
La qualité de la composition urbaine de l’ensemble civique est compromise par la fragmentation et l’empiètement de la place minérale et de ses accès par les agrandissements du théâtre Capitol et de la Maison de la culture qui relèguent l’hôtel de ville au second plan, lui qui devait être le « foyer central » de la composition. Les rénovations faites aux édifices modernes nuisent à la lisibilité de leur volumétrie, à leurs qualités plastiques et spatiales en lien direct avec l’espace public et à la promenade architecturale. L’altération du revêtement de béton, la perte des tuiles de céramique de Jean-Claude Vermette, la démolition du perron à gradins, l’ajout de puits de lumière, la condamnation d’une des entrées du stationnement, le cloisonnement de certains escaliers, la démolition de l’amphithéâtre extérieur, l’ajout de mobilier urbain inapproprié, la perte de certaines composantes de la place telles les volées d’escaliers et les rampes, sont autant d’interventions qui, bien qu’elles ne partent pas de mauvaises intentions, accélèrent la détérioration du centre civique. Dans l’ensemble, c’est l’architecture paysagère de Georges Daudelin qui a le plus souffert des rénovations et, en second lieu, celle du centre culturel, devenu une masse monolithique dont la volumétrie est à l’inverse du concept de Jean-Claude Leclerc.
N’oublions pas que le mausolée des évêques réalisé par le même architecte a été cité en 2007, puis classé en 2009 au moment même où avait lieu la phase la plus destructrice des interventions sur le site du centre civique. En somme, nous croyons qu’il est du devoir de toutes les personnes concernées par le patrimoine culturel québécois de suggérer des solutions à l’administration en place dans le but d’empêcher la continuation de la dégradation de cet environnement symbole de la modernité au Québec.
Bibliographie sélective
—, « Exercice éclectique »,Architecture Bâtiment Construction, vol. 23, n° 267, septembre 1968, p. 27-32.
—, « Trois-Rivières – Place de l’Hôtel de Ville », Habitat, vol. 15, n° 3, 1972, p. 11-13.
Benoît-J. Bégin, «Plan directeur d’urbanisme», Trois-Rivières, s.n., 1958, 11 p.
Benoît-J. Bégin et Georges Robert, « Plan directeur de la cité des Trois-Rivières », Architecture Bâtiment Construction, vol. 16, n° 184, août 1961, p. 38-50.
Daniel Durand, « Le patrimoine architectural moderne de la région de Trois-Rivières », Bulletin Docomomo Québec, numéro spécial 2, juin 1994, p. 3.
Fédération québécoise pour l’habitation, l’urbanisme, le développement et l’aménagement du territoire (FQHUDAT), Colloque international sur la planification économique, l’aménagement et le développement des territoires et l’urbanisme, Trois-Rivières, les samedi 7 et dimanche 8 novembre 1964, [Trois-Rivières : FQHUDAT], 1964, pagination multiple.
Service d’urbanisme de Trois-Rivières, «Étude de rénovation urbaine : zone centre-ville», Trois-Rivières, Service d’urbanisme, [1965?], 158 p.
Françcois Tomas, Les temporalités des villes, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2003.
André Wogensky, « Présentation d’André Wogenscky à Trois-Rivières, novembre 1964 », Architecture active, Paris, Casterman, 1972, p. 170.
Le présent article porte sur la place de l’Hôtel-de-Ville de Trois-Rivières. Projet conçu à la fin des années 1960 au moment où la profession d’urbaniste est en plein essor au …
FAQs
Pourquoi Trois-rivière a été fondée ? ›
Motivée par la volonté d'occuper stratégiquement le territoire en amont de Québec après la prise de la colonie par les frères Kirke (1629-1632), la fondation de Trois-Rivières permet d'étendre l'influence de la France en Amérique et de consolider la principale activité économique de la Nouvelle-France.
Pourquoi le nom de Trois-rivières ? ›Le nom de la ville vient de l'illusion de voir 3 rivières, qui sont en fait trois chenaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le Saint-Laurent. La rivière se sépare donc en trois branches entre 2 îles.
Quel est le nom des trois-rivières à Trois-rivières ? ›Le 4 juillet 2001, le gouvernement du Québec décrète la fusion des villes de Trois-Rivières, Trois-Rivières-Ouest, Pointe-du-Lac, Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe-du-Cap et Saint-Louis-de-France.
Qui est le fondateur de la ville de Trois-rivières ? ›Laviolette (également appelé Sieur de Laviolette) est considéré comme le fondateur de la ville de Trois-Rivières, le 4 juillet 1634.
Comment Appelle-t-on la fin d'une rivière ? ›Définition de embouchure nom féminin
Géographie Ouverture par laquelle un cours d'eau se jette dans une mer ou un lac. ➙ bouche, delta, estuaire.
Un affluent ou tributaire est un cours d'eau qui se déverse dans un autre cours d'eau ou dans un lac.
Comment s'appelle les gens qui vivent à Trois-Rivières ? ›Administration | |
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Gentilé | Trifluvien, ienne |
Population | 139 163 hab. ( 2021 ) |
Densité | 482 hab./km2 |
Géographie |
Sa qualité de vie exceptionnelle
À Trois-Rivières, le quotidien est facile et agréable. On y retrouve à la fois le confort de la banlieue et les avantages de la ville. Elle propose une offre de services complète : plusieurs collèges et une université, des hôpitaux, des services gouvernementaux…
Les habitants de Trois-Rivières s'appellent Trifluviens, Trifluviennes. (le nom d'un habitant d'une entité géographique est un gentilé).
Qui est propriétaire des rivières ? ›Si la rivière traverse votre terrain, son lit vous appartient en totalité. En revanche, si elle sépare votre propriété de celle de votre voisin, son lit appartient pour moitié aux propriétaires de chaque rive opposée, suivant une ligne imaginaire tracée au milieu du cours d'eau (article L.
Pourquoi vivre à Trois-Rivières ? ›
Tirant avantage de la présence de collèges et d'une université, d'hôpitaux, de musées et de milliers de commerces, la ville dispose d'une offre de service complète. Découvrez la grande diversité d'activités qu'offre Trois-Rivières. Gageons que vous la trouverez TRès attrayante!
Quels sont les quartiers de Trois-Rivières ? › Qui a colonisé le Québec ? ›Après la guerre, la Grande-Bretagne donne à la colonie le nom de « Province de Québec ». Les francophones catholiques, appelés habitants ou Canadiens, cherchent à préserver leur mode de vie au sein de l'Empire britannique anglophone dirigé par des protestants.
Quel est le numéro civique de l'hôtel de ville de Trois-rivières ? ›Si vous faites partie du grand public, communiquez avec le 311 ou le 819 374-2002.
Qui a gagné le Grand Prix de Trois-Rivières ? ›Alex Guénette remporte le Grand Prix de Trois-Rivières.
Où va l'eau des rivières ? ›Les cours d'eau acheminent l'eau depuis une source jusqu'au milieu marin. Ils s'écoulent de l'amont vers l'aval de leur bassin versant. Les plus connus sont les fleuves, qui se jettent dans la mer, mais la France est parcourue par de très nombreux autres cours d'eau.
Quel est le nom d'une rivière qui se jette dans une autre rivière mais pas dans la mer ? ›Un affluent est un cours d'eau qui se jette dans un autre, comme une autre rivière, un fleuve, ou même un lac. Mais, aucune rivière ne débouche, ne rencontre la mer ou l'océan !
Pourquoi le fleuve se jette dans la mer ? ›À chaque fleuve, un estuaire
Les rivières et les fleuves font partie d'un vaste réseau hydrographique, où seuls les fleuves se déversent en mer. Un fleuve termine sa course dans l'océan, la mer ou une mer intérieure.
La rivière reçoit durant son parcours les apports de nombreux ruisseaux et d'autres rivières. Le Fleuve est un cours d'eau important, long et au débit élevé, comptant de nombreux affluents et se jetant dans la mer. Les Fleuves Côtiers sont de petits cours d'eau qui se jettent directement dans la mer.
Comment s'appelle le début d'une rivière ? ›L'origine de la rivière s'appelle la source. La rivière coule dans un chenal appelé le lit, qui chemine dans les terres jusqu'au terme de la rivière, l'embouchure. Celle-ci peut donner dans une autre rivière, un fleuve (on parle alors de confluent pour désigner l'embouchure) ou un lac.
Quelle est la différence entre un ruisseau et une rivière ? ›
Ruisseau : petit cours d'eau, ni très large ni très long, alimenté par des sources naturelles d'eau, souvent affluent d'un étang, d'un lac ou d'une rivière. C'est la taille plus que le débit qui fait la différence entre un ruisseau et une rivière.
Quelle ville habite les trifluvien ? ›Adjectif. Relatif à Trois-Rivières, ville du Canada située dans la province de Québec, ou à ses habitants, les Trifluviens.
Où se jettent les Trois-Rivières ? ›Trois Rivières est un petit fleuve côtier qui coule dans le département Nord-Ouest à Haïti, et qui a son embouchure dans le canal de la Tortue, en Océan Atlantique, en face de l'île de la Tortue.
Comment on appelle les gens du Québec ? ›Les Québécois sont les habitants de la province et nation du Québec, au Canada. Ils se distinguent des autres habitants du Canada par le fait, entre autres, qu'ils sont en majorité des locuteurs francophones, mais aussi par une culture, une histoire et des valeurs différentes de ceux-ci.
Quand le Grand Prix de Trois-rivières ? ›Du 4 au 6 et 12 au 13 août 2023
Le Grand Prix de Trois-Rivières est fin prêt à accueillir les fervents de course automobile dans ses gradins, mais - surtout - ses paddocks pour une 53e édition tout en adrénaline!
- Armée du Salut. 770, boulevard du Saint-Maurice. Téléphone : 819 373-0831. Carte.
- Artisans de la Paix. 700, rue Sainte-Cécile. Téléphone : 819 371-3366. Carte.
- COMSEP. 1060, rue Saint-François-Xavier, bureau 250. Téléphone : 819 378-6963. ...
- Société Saint-Vincent de Paul. 2580, rue Royale. Téléphone : 819 697-1162.
- 6730, rue des Alpes. 819 374-9444. ...
- 2410, rue Louis-Allyson. ...
- 2301, rang Saint-Malo. ...
- 2206, boulevard des Chenaux. ...
- 200, avenue des Draveurs, ...
- Le Musée POP propose deux concepts de fête d'enfants clé en main, incluant même le gâteau. ...
- 2950, boulevard Saint-Jean.
La capitale régionale de la Mauricie, Trois-Rivières est située à mi-chemin entre Québec et Montréal sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice es îles du delta partagent la rivière en trois bras, d'où le nom donné à la ville.
Comment on appelle les gens qui vivent en ville ? ›Le gentilé (/ʒɑ̃. ti. le/), ou nom ethnique, est le nom donné aux habitants d'un lieu, d'un village, d'une ville, d'un département, d'une région, d'une province, d'un pays, d'un continent, par référence au lieu où ils habitent ou d'où ils sont originaires.
Quelle est la région administrative de Trois-Rivières ? ›Mauricie (région 04)
Qui doit nettoyer les cours d'eau ? ›
Le propriétaire ou l'exploitant riverain est responsable de l'entretien régulier du cours d'eau. Le syndicat de rivière, lorsqu'il existe (ou la collectivité) peut intervenir dans le cadre d'un programme pluriannuel d'entretien, qui suffit généralement pour assurer le bon fonctionnement hydraulique du cours d'eau.
Qui est propriétaire des berges ? ›Les berges et le lit mineur appartiennent aux propriétaires riverains. La limite se situe généralement au milieu du lit suivant une ligne cadastrale tracée au milieu quand les rives appartiennent à des propriétaires différents.
Qui doit entretenir les berges ? ›Qui doit entretenir ? Le propriétaire (ou l'exploitant) riverain est responsable de l'entretien du cours d'eau. Ou le syndicat de rivière ou la collectivité qui peut intervenir dans le cadre d'un programme pluriannuel d'entretien, lorsque l'obligation d'entretien du propriétaire riverain lui a été transférée.
Où les rivières prennent leur source ? ›Ces courants naturels d'eau douce, dans leur grande partie, trouvent leur origine dans les zones de haute montagne par l'accumulation d'eau de pluie, de sources, de glace et de neige. L'eau s'accumule et se concentre dans des dépressions formant des lacs qui donnent ensuite naissance aux premiers lits de rivière.
Pourquoi vous avez choisi le Québec ? ›Une ville sécuritaire
La ville de Québec est l'une des plus sécuritaires en Amérique du Nord. Certains experts parlent même du monde. Québec est la première ville francophone la plus sécuritaire où élever une famille et la 2e région la plus sécuritaire au Canada (source : Statistique Canada 2016).
L'UQTR offre un environnement de recherche de qualité.
Elle soutient la formation de regroupements de chercheurs capables de répondre aux exigences de leur discipline scientifique ainsi qu'aux besoins de la société.
Un autre point fort de la Mauricie est son accessibilité immobilière. Il s'agit d'un des coins au Québec les plus abordables. En choisissant une maison à Shawinigan ou à Trois-Rivières, vous pourrez assurément vous permettre des extras que vous ne pourriez avoir dans un grand centre.
Quelle est la population de la ville de Shawinigan ? ›Sa population de 50 717 habitants (2022, Institut de la statistique du Québec) porte le gentilé Shawiniganais-Shawiniganaise.
Quel est le rôle de la rivière ? ›Les cours d'eau (ou rivières) ont un rôle essentiel. Ils participent au cycle de l'eau, et également au cycle géologique en transportant les sédiments issus de l'érosion vers la mer. Enfin, ils ont depuis longtemps un rôle dans la vie des sociétés (axes de peuplement, de communication …)
Qui a fondé la ville Marie ? ›Après une longue traversée et diverses haltes, le petit groupe, dirigé par le Champenois Paul de Chomedey de Maisonneuve avec l'aide énergique de Jeanne Mance, accoste sur la pointe de terre de la Petite rivière le 17 mai 1642, et y fonde Ville-Marie.
Pourquoi les rivières coulent dans le même sens ? ›
Sur terre tous les corps sont attirés par la pesanteur terrestre. L'eau en fait partie. Lorsqu'elle sort du robinet, elle va automatiquement vers le bas. Dans les rivières, c'est pareil, l'eau suit la pente qu'elle s'est creusée au fil des siècles et va vers un point moins élevé jusqu'à aller dans la mer.
Qui est propriétaire de la rivière ? ›Le droit de propriété
Lorsque la rivière traverse une propriété, son lit* appartient au propriétaire du terrain. Mais pas l'eau, car c'est une ressource vi- tale et universelle qui appartient à tous. Lorsque la rivière déli- mite deux propriétés, son lit* appartient pour moitié à chaque propriétaire.
La concentration de ces substances est comparée à des normes de qualité environnementale (NQE). Si la concentration de toutes les substances suivies est inférieure aux NQE, alors le cours d'eau est estimé en bon état chimique. Si une seule substance dépasse sa NQE, le cours d'eau n'atteint pas le bon état chimique.
Comment s'appelle le bord de la rivière ? ›Définition de berge nom féminin
Bord relevé d'un cours d'eau, d'un canal. La berge du fleuve. ➙ rive. Bord relevé d'un chemin, d'un fossé.
BERGE1, subst. fém. A. − Bord d'un cours d'eau (ruisseau, rivière, fleuve, canal) ou d'un lac, en pente, souvent escarpé, formé naturellement ou dû à la main de l'homme.
Pourquoi il y a du courant dans les rivières ? ›Le courant, dans une rivière ou un ruisseau, est le débit d'eau influencé par la gravité lorsque l'eau se déplace vers le bas pour réduire son énergie potentielle.
Comment s'appelle Montréal avant ? ›Le premier nom connu pour désigner le territoire où est située la Ville de Montréal est Hochelaga. Ce nom sert alors d'appellation pour un village amérindien établi au pied du mont Royal. En 1535, le navigateur malouin Jacques Cartier (1491-1557) débarque en ces lieux.
Comment s'appelle les habitants de Ville-Marie ? ›Administration | |
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Gentilé | Ville-Marien, ienne |
Population | 2 464 hab. ( 2021 ) |
Densité | 432 hab./km2 |
Géographie |
Leur objectif est de fonder une mission catholique sur l'île de Montréal, à près de 265 kilomètres de Québec. Elle devait s'appeler Ville-Marie, en l'honneur de la Vierge Marie.
Comment s'appelle l'endroit où deux rivières se rencontrent ? ›En hydrologie, la confluence est un terme géographique qui désigne la rencontre de plusieurs cours d'eau pour n'en former qu'un seul. Le terme désigne également le site géographique où les cours d'eau se rejoignent : on parle alors plus précisément de point de confluence, ou encore, de confluent.